Lors du conseil municipal du 26 mai dernier, les élus ont été informés, c’est une nouveauté, des décisions de la maire.

On peut ainsi découvrir à la décision n°6 que Madame La Maire a missionné un bureau d’étude de Machecoul : Regards et Partages pour réaliser une révision allégé du Plan Local d’Urbanisme de la commune comprenant :

  • La redéfinition du projet urbain
  • La réduction de la marge de recul à la Croix Marteau
  • La suppression des emplacements réservés

Cette décision unilatérale s’est prise sans aucune réunion de la commission urbanisme et sans aucun travail d’étude préalable. De même, la commission des finances n’a pas été consulté et de fait, encore moins la commission d’appels d’offres… puisqu’elle n’existe pas à ce jour !

Si Madame la Maire de Vue dispose en effet par la loi, du pouvoir de décision pour engager la commune dans ces dépenses, on peut tout de même s’interroger sur le sens et la finalité de cette commande, non ?

Pourquoi donc une telle précipitation? On sait que notre commune s’est engagée dans la réalisation d’un plan guide qui définira les grandes orientations urbaines de la commune et débouchera obligatoirement sur une refonte complète du PLU de Vue.

Quelle erreur stratégique de vouloir supprimer du PLU des emplacements réservés pour la création d’une voie d’accès sécurisée de l’école publique alors même que nous ignorons à cette heure si l’emplacement que la mairie convoite pour la nouvelle école est adapté. Personne, pas même L-A  Développement le chargé de mission, ne sait s’il ne faudra pas trouver un autre lieu d’implantation ou tout simplement la laisser ou elle est ?

A ce jour, le PLU de Vue ne dispose pas de tous les éléments règlementaires qui le rendrait conforme. Ne serait-ce pas plus avisé de commencer par ajouter ce qui lui manque … plutôt que de lui retirer les quelques éléments structurants qu’il contient déjà ? Qu’en pensez-vous ?

Il y a tout autant à redire sur la décision de la maire n°7 à propos du City Stade pour lequel aucune commission d’urbanisme et aucune commission d’appels d’offres n’a rendu d’avis.

Cette façon de faire va à l’opposé des bonnes pratiques démocratiques et en s’engageant ainsi personnellement, Madame la maire devient seule responsable quant aux conséquences de ses prises de décisions.